Comme pour toute chose, les tendances vont et viennent dans le monde de la chirurgie plastique. Avec une économie qui ne semble pas vouloir redémarrer, les gens choisissent d’avoir des procédures différentes de celles qu’ils auraient pu avoir dans une période plus robuste. Dans la seconde moitié de la première décennie du nouveau millénaire, le nombre d’interventions chirurgicales a fortement diminué. Bien sûr, le secteur ayant réalisé près de 12 milliards de dollars en 2008, on peut difficilement parler de ralentissement. Mais les techniques et les procédures évoluent, tout comme les opérations et les procédures que les gens choisissent de subir.
Un changement surprenant est l’augmentation considérable de la popularité des procédures non chirurgicales. Cela peut être attribué en grande partie à l’avènement du Botox, qui a donné à des millions de personnes la possibilité de se débarrasser des rides et ridules par de simples injections plutôt que par une intervention lourde. Le Botox est plus populaire à l’heure actuelle que toute autre procédure chirurgicale, même celles comme la liposuccion et l’augmentation mammaire, qui ont toujours joui d’une énorme popularité.
Bien sûr, ce n’est pas seulement le coût de la chirurgie plastique qui fait que les gens réfléchissent à deux fois avant de choisir les interventions qu’ils veulent subir. Dans un contexte économique incertain, rares sont les personnes qui se sentent suffisamment confiantes dans leur emploi pour pouvoir planifier le temps de récupération que nécessite une intervention majeure de chirurgie plastique. Bien sûr, il y a aussi deux côtés à cette médaille. Les personnes plus âgées sur le marché du travail voient arriver chaque jour de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, dont beaucoup sont prêts à travailler pour des salaires plus bas, même s’ils n’ont pas d’expérience. Les interventions chirurgicales ne peuvent pas vraiment vous rajeunir, mais nous vivons dans une société où l’apparence est primordiale.
La technologie a également eu raison des formes plus traditionnelles de liposuccion, tandis que la lipo au laser est devenue la nouvelle tendance. Non seulement la procédure est beaucoup moins dangereuse, mais elle nécessite beaucoup moins de temps d’arrêt. Avec une liposuccion traditionnelle, un patient peut s’attendre à manquer jusqu’à deux semaines de travail. Avec les nouveaux traitements au laser, de nombreux patients peuvent reprendre le travail en quelques jours seulement.
Dans l’ensemble, les chiffres relatifs à toutes les formes de chirurgie plastique sont bien supérieurs à ce qu’ils étaient il y a quinze ans, et cette tendance générale ne devrait pas changer de sitôt. Grâce aux nouvelles procédures, aux techniques moins invasives et à la baisse des prix, on peut s’attendre à voir le domaine se développer dans les années à venir, car de plus en plus de personnes découvrent qu’elles ont le désir et les fonds nécessaires pour obtenir les corrections qu’elles souhaitent.
